Colonel Spontini

Mahaut Drama est une humoriste qui vient d’entrer à France Inter pour faire « La chronique de Mahaut » pendant 5 minutes sur les ondes de la radio de Service Public. L’idée étant de nous faire rire avec nos sous. Dans sa chronique d’hier 28 juin 2023 intitulée « Pourquoi c’est important de filmer la police » elle commente le sujet du moment, celui qui enflamme les médias et les banlieues: un refus d’obtempérer suivi d’un décès.

On peut penser qu’un comique a le droit d’éxagérer ses propos dans le but de faire rire. C’est ce que l’on pourrait appeler l’excuse satirique. Donc quand Mahaut dit que le policier a « exécuté » le personnage derrière le volant, c’est juste pour rire de le dire comme ça. Dit sérieusement, cela ne passerait pas parce que le terme ne correspond pas à la réalité.

Maintenant, posons-nous la question: est-ce drôle ? La réponse est « non ». De là, peut-on accepter l’excuse satirique pour une humoriste pas drôle. La réponse est aussi « non ».

Les spéculateurs qui prennent des positions "short", autrement dit qui parient sur la baisse d'une valeur cotée perdent des plumes pour une raison toute simple: les valeurs visées ne baissent pas. C'est cocasse et personne n'a  envie de pleurer, à part ceux qui perdent. Il y a des victimes dans les semi-conducteurs: Nvidia, Texas Instruments etc... mais le plus fort reste qu'elles amplifient leurs paris à la baisse !  Il y en a aussi sur Tesla. Elle est bien bonne ! 12 milliards de dollars de perdus, rien que sur Tesla ! Et bien d'autres encore, avec des vendeurs à découvert tel Kerrisdale au USA qui incitent pour parier encore plus à la baisse ! Dans ces affaires-là, tous ceux qui prétendent connaître l'avenir sont des charlatans. Aucun économiste ne connait l'avenir.

Infos "Les Echos", article complet de Bastien Bouchaud.

Nous avons de la chance d'avoir des voisins dont la langue est aussi belle.

Robert Waldinger. – Nous avons découvert les deux éléments essentiels à la santé et au bonheur d'un être humain. Le premier est, sans surprise, de prendre soin de sa santé. Nous constatons que les personnes qui y prêtent attention ont une durée de vie plus longue et un meilleur état de santé tout au long de leur vieillissement. Ne pas fumer, ne pas abuser de l'alcool ou des drogues, faire de l'exercice régulièrement, aller chez le médecin quand c'est nécessaire… Tout cela compte vraiment pour rester le plus longtemps possible en meilleur état général du corps et de l'esprit. La deuxième découverte, celle qui constitue le cœur de notre étude, est beaucoup plus étonnante : les relations sociales jouent un rôle considérable dans notre niveau de santé et de bonheur. Avoir de bonnes relations nous rend non seulement plus heureux tout au long de notre vie, mais nous permet aussi de vivre plus longtemps et de rester en meilleure santé en vieillissant. Selon différentes études sur lesquelles nous nous sommes appuyés durant nos recherches, les individus ayant le moins de relations sociales ont un taux de mortalité de 2,3 à 2,8 fois supérieur à celui des individus en ayant le plus. Plus étonnant encore : les liens sociaux augmentent de plus de 50% les chances de survivre au cours d'une année.

"Trois islamistes radicaux s’installent secrètement dans une ferme en Norvège pour fabriquer une bombe. L’ingérence bienveillante des autochtones et l’arrivée surprise d’un ami d’enfance et de sa fille vont leur compliquer la tâche. Comédie grinçante, la série « Countrymen » tord le cou aux préjugés et porte un regard plein d’humour et d’espoir sur l’intégration."

Les survivants et les proches des victimes des crimes et attentats islamistes vont rire de bon cœur, n'en doutons pas, d'autant que cela leur donnera l'occasion de se débarrasser de leurs préjugés envers une communauté composées au fond de braves types qui se cherchent.

La bienveillance des autochtones est émouvante et les perspectives d'intégration nous font chaud au cœur. On pourrait finir le dernier épisode sur une mosquée au fond du fjord et la bombe dans le frigo.

Voici quatre vers tirés d'une des œuvres de Beaudelaire:

La lumière s’étire sur les restes du temps

Ballet obscur du monde d’avant

Rien n’y fait, les âmes souffrent

Demain je serai toujours là

Saurez-vous déterminer laquelle ?

N'hésitez pas à nous faire part de vos réponses.

À gagner: "Beaudelaire, l'irréductible" le livre d'Antoine Compagnon aux trois premiers.

Grâce à la méditation de pleine conscience, on peut surmonter les problèmes de la vie quotidienne et même ceux qui sont rares dans la vie quotidienne. Comme l'attitude inquiétante d'un individu brutal et cruel dont les activités doivent restées dissimulées à la Loi. Le héros s'y emploie mais il s'emploie aussi à réduire les soucis que cela lui occasionne. Grâce à la méditation de pleine conscience. Cela le pousse à commettre des choses qu'il n'aurait pas imaginé au début de l'histoire. Karsten Dusse les a imaginées, lui pour en faire une histoire drôle et exitante.

"Sang trouble" fait 1370 pages en poche mais n'en est pas moins excellent.Un bon livre étant un livre qu'on ne peut lâcher et que l'on revient lire avec impatience et dont la fin rend triste parce que c'est la fin. C'est un livre de femme comme il apparaît rapidement, sachant bien sûr que l'auteur en est une. Le talent vient du fait qu'un homme peut le lire sans s'ennuyer. En particulier dans les descriptions vestimentaires et psychologiques. C'est même instructif pour lui. L'attrait pour les Cornouailles où se déroulent certaines scènes ne gâche rien, bien au contraire, et rappellent les histoires de Robert Goddard. Il y a des points communs entre les histoires des deux Robert. Peut-être se connaissent-ils ? Pour le reste, difficile de décortiquer sans dévoiler des morceaux de l'intrigue. De toute façon un commentaire, quel qu'il soit, ne pourra venir à bout d'une réalité: le talent, l'imagination, le plaisir d'écrire. Car J.K. Rowling n'a plus rien à prouver, de plus elle doit être richissime, donc on peut la créditer à priori d'une motivation respectable pour l'écriture de la série Strike / Robin.
Colonel Spontini
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Un quotidien italien publie l'article ci-dessus en première page. Le 17 mai 2023. Il s'agit de footballeurs franco-musulmans qui ont refusé d'être impliqués dans la cause anti-homophobie. "Libero", c'est le nom du journal ironise donc sur le fait que l'on peut être anti-anti-homophobie, en France, sans en être critiqué à condition d'être musulman. "Tutto va bene", tout va bien pour "l'islamico", personne ne va lui reprocher une prise de position homophobe, somme toute. En France. En Italie, l'évidence n'échappe personne. Connaissez-vous un quotidien français capable de mettre en Une un titre de ce genre ?

Malgré l’opposition du régime diversitaire, une large majorité de Français s’oppose désormais à l’immigration légale et illégale. Il conviendrait de l’écouter, argumente le sociologue.

On l’avait compris depuis un temps déjà, et on en a eu la confirmation cette semaine: le chaos engendré par la loi sur les retraites entraînera un report jusqu’à l’automne au moins du projet de loi sur l’immigration. Mais ce sont les raisons données qui sont intéressantes: Élisabeth Borne affirme qu’elle se trouve devant une majorité introuvable pour porter et faire aboutir une telle loi. Elle a l’honnêteté d’affirmer qu’elle ne la cherche qu’à l’intérieur des partis composant ce qu’elle appelle «l’axe républicain», tout en omettant de préciser que c’est justement dans la mesure où un parti consent à l’immigration massive, ou du moins, s’y résigne, qu’il y sera admis. Car si elle élargissait son regard à l’ensemble de la population, elle découvrirait une tout autre majorité, disponible, réfractaire à l’immigration massive, et qu’il s’agirait de construire politiquement pour réorienter le destin démographique du pays.

Insistons un peu car c’est l’essentiel. Pour peu qu’on prête un minimum de valeurs aux enquêtes d’opinion, une très large majorité de la population française s’oppose à l’immigration massive - et ne se contente pas de s’opposer à l’immigration illégale, comme le font les faux fermes, mais voudrait en finir avec le changement démographique qui condamnera à terme le peuple historique français, puisqu’il faut bien le nommer, à devenir minoritaire chez lui. Car un pays ne saurait être indifférent à la population qui le compose, même si certaines élites, pour ne pas avoir à se l’avouer, se contentent de définir son identité en se référant aux «valeurs de la République». Une très large majorité s’oppose au détournement du droit d’asile, qui est devenu une filière migratoire à part entière, et au dévoiement de l’État de droit qui se transforme en gouvernement des juges, où des textes internationaux censés disposer d’une légitimité morale supérieure viennent neutraliser la souveraineté populaire. Une très nette majorité voudrait faciliter les exécutions des OQTF.

Mais de cette majorité, le régime diversitaire ne veut pas. Il la traite comme une majorité réfractaire à empêcher politiquement, en faisant en sorte que les partis qui contribuent à l’expression de telles préoccupations soient frappés d’un interdit républicain tout en menant une campagne de rééducation permanente contre les catégories de la population accusées de verser dans les pires préjugés. C’est aussi pour construire une majorité officielle accordée aux exigences du régime diversitaire que de nombreuses figures de la macronie plaident pour la mise en place d’une convention citoyenne sur l’immigration, qui permettrait à l’expertocratie immigrationniste de reprendre en main le débat, en chapeautant une assemblée de citoyens choisis et appelés, au terme d’un exercice «délibératif» à se rallier au régime, à lui fournir une caution «citoyenne», à la différence de la majorité populaire ne parvenant pas à prendre forme politiquement, parce que le système électoral et les normes de la respectabilité politico-médiatique ne le permettent pas.

L’immigrationnisme comme dogme

C’est tout le contraire qui s’est passé en Scandinavie. Longtemps, les pays scandinaves ont été soumis aussi à l’immigration massive, et sans surprise, la réaction populaire a pris la forme d’une réaction «populiste». Mais, à la différence de la France, les partis n’ont pas été repoussés à l’extérieur d’un cordon sanitaire. Ils ont été progressivement intégrés au jeu politique ordinaire - la chose était favorisée par un système électoral favorable à l’émergence de nouveaux partis et à la formation de gouvernements de coalition. Cela a d’abord été le cas au Danemark, puis en Norvège, et plus récemment, même en Suède et en Finlande. En un mot, les partis populistes, loin de servir de repoussoirs généralisés, sont parvenus à réorienter le discours public global, tous les partis étant appelés à tenir compte de leur percée pour adapter leur discours et programme. Au Danemark, le consensus immigrationniste est ainsi devenu un consensus anti-immigrationniste.

L’immigrationnisme n’est pas qu’une préférence politique parmi d’autres: c’est le dogme sur lequel repose le régime diversitaire, et qui est appelé à se déployer jusqu’à son terme, pour que le mythe de l’interchangeabilité des populations se substitue enfin à la réalité de la diversité des peuples. Un référendum sur ce sujet aurait d’abord pour vertu de désenclaver la question migratoire d’un système partisan qui a tout fait pour la fragmenter depuis quarante ans. Il pourrait surtout, vu l’état du droit qui neutralise le politique et désubstantialise la souveraineté, redonner au pouvoir le pouvoir d’agir en posant une norme démocratique supérieure ramenant à sa juste place la logique des «droits» qui permet dans les faits aux tribunaux, aux activistes et aux réseaux mafieux de passeurs de faire la politique d’immigration de la France.

MBC