L'enquête assise est une technique journalistique qui permet de mener une enquête en restant assis. C'est donc peu fatiguant, du moins pour les jambes. D'autant qu'on trouve tellement de choses sur internet ! Son seul défaut tient au fait que l'on n'est jamais sûr de la véracité des informations récoltées sur internet.
Nous avons néanmoins appliqué cette méthode pour tenter une ébauche d'analyse de l'émission "C dans l'air" du 27 février 2014 (c'est celle qui était disponible sur le site). A vrai dire c'est un boulot d'envergure à mener avec une méthodologie rigoureuse. Par exemple l'analyse d'une seule émission est insuffisante, il faut s'attaquer à l'ensemble (d'une année par exemple) pour détecter les évolutions, les changements et les invariants. Une donnée instructive par exemple est la fréquence d'apparition de certains "invités". "Mes invités" comme le dit le présentateur Yves Calvi.
Ici nous allons passer en revue les invités du jour venus parler du chômage (titre de l'émission: "Inverser la courbe de l'emploi").
Jean-Eudes du Mesnil du Buisson est annoncé comme Secrétaire Général CGPME, la Confédération (patronale) Générale des Petites et Moyennes Entreprises.
Pourquoi lui ? C'est le point de vue du patronat ?
Jean Claude Mailly est annoncé comme Secrétaire Général de Force Ouvrière
Pourquoi lui ? C'est le point de vue des travailleurs ?
Nicolas Beytout est annoncé comme... heu... "L'Opinion". Il faut écouter pour comprendre qu'il travaille au journal "L'Opinion". En fait, "en 2013, il crée un nouveau journal, L'Opinion, qu'il définit comme d'orientation « libérale, probusiness et proeuropéenne »" (Wikipédia).
Après être passé par "Les Echos" où l'homme d'affaire Bernard Arnault l'avait nommé. Voilà quelques bribes de l'épisode relatées par "Challenge":
"En interne, Nicolas Beytout a été, aussitôt sa nomination, violemment contesté par une rédaction qui ne souhaitait pas héritier du positionnement sarkoziste adopté au Figaro, qui supportait mal ses prises de parole à l’extérieur et qui contestait ses premières mesures.
Fragilisé en interne, Nicolas Beytout a aussi vu sa relation avec Bernard Arnault se détériorer rapidement au fil des déficits. Longtemps bénéficiaire, le groupe Les Echos a en effet enregistré des pertes record de 14 ME en 2009, en partie dues aux départs de journalistes qui levaient leur clause de cession (une disposition qui leur permet de quitter le titre avec des indemnités en cas de changement de propriétaire). Alors que Le Figaro se redressait sous la houlette de Francis Morel, Les Echos ont continué à perdre 5 ME en 2010 et prévoient de perdre à nouveau autant en 2011. Ce qui fait beaucoup pour une PME de 120 millions d’euros de chiffre d’affaires acquise par Arnault au prix record de 240 millions d’euros." (Marc Baudriller, chef de rubrique médias à Challenges).
Auparavant Nicolas Beytout avait été placé à la tête de la rédaction du Figaro par Serge Dassault.
Bernard Vivier annoncé comme directeur de l'Institut Supérieur du Travail.
Notre enquête assise est allée loin avec cet homme ! Vous pouvez la refaire d'ailleurs, si vous avez un peu de temps, rien de plus facile.
Nous sommes tombés sur cet article de l'"Humanité" du 17/11/1999:
"Un dirigeant de la CFTC dont la mémoire flanche
Parmi toutes ses vestes - secrétaire général adjoint de la CFTC chargé de l'action revendicative, journaliste social, directeur de l'Institut supérieur du travail -, Bernard Vivier omet aujourd'hui son vieux costard d'appelé du contingent à Clermont-Ferrand à la fin des années soixante-dix. Le mois dernier, au cours d'une conférence de presse, Vivier a bizarrement, après des années de dénégation, reconnu avoir été candidat aux législatives dans la première circonscription du Puy-de-Dôme en 1978 et avoir reçu, pour ce faire, de l'argent de Jean-Marie Le Pen. Explications de l'intéressé : " J'ai été pendant mon service militaire candidat à des élections législatives au moment où des militants de la Ligue communiste révolutionnaire s'étaient présentés en disant : " Travailleur sous l'uniforme, tu restes un exploité ! " Avec un autre appelé, on s'était présentés en disant " Ça ne va pas dans l'armée, mais il ne faut pas dénaturer le service national ! ". On a fait la tournée des partis politiques, parce que j'étais deuxième classe et que je n'avais pas beaucoup de sous pour payer ma campagne, et on a trouvé de l'argent auprès d'un certain Monsieur Le Pen. "
Véritable morceau de bravoure - " un certain Monsieur Le Pen "... le Front national était encore loin de son apogée, mais Le Pen, à la tête de son groupuscule, n'était pas complètement inconnu -, l'explication de Bernard Vivier reste incomplète. L'" autre appelé " sur lequel il glisse rapidement et dont il a été le suppléant en 1978 est plutôt célèbre ; il s'appelle Francis Bergeron, compagnon de route de Jean-Pierre Stirbois, auteur, entre autres, d'un Guide des citations de l'homme de droite - recueil de phrases de Pétain, Brasillach, Le Pen, Stirbois, etc. -, et collaborateur de Présent. Francis Bergeron a plus tard été directeur des ressources humaines aux NMPP. Son passage là lui inspire un livre publié en 1989 : le Syndicat du Livre ou la mainmise communiste sur la presse, chez Difralivre. Étrangement, dans ses remerciements en exergue, on retrouve le nom de Bernard Vivier qui est, avec d'autres, remercié pour ses " conseils et apports documentaires ".
T. L."
Et aussi celui-ci de "Médiapart":
"6 avril 2009
Novelli : un passé qui dérange.
Cela ressemble fort à un passé qui ne passe pas. Alors que le secrétaire d’Etat chargé au commerce, Hervé Novelli, vient d’annoncer son intention de déposer plainte pour diffamation contre France 3 qui a récemment consacré un reportage à ses antécédents au sein de l’extrême droite, Mediapart publie une série de documents attestant les liens passés – et parfois même présents – de ce membre du gouvernement avec des mouvements et des figures de l’ultra-droite nationaliste française.
Ainsi, le candidat de l’UMP dans le Centre pour les élections régionales de 2010 estime-t-il, à en croire la définition de la diffamation dans le code pénal, que son «honneur» ou sa «considération» ont été atteints par les «allégations ou imputations» de France 3.
Que reproche exactement Hervé Novelli, qui est allé jusqu’à faire retirer le reportage de France 3 du site de la chaîne, aux journalistes trop curieux? Le secrétaire d’Etat ne souhaite pas répondre personnellement à la question mais un de ses proches, cité anonymement par l’agence Reuters, a expliqué qu’«on ne peut pas dire n’importe quoi sur le passé de M. Novelli», tout en ne niant pas son passage à l’extrême droite.
Car les faits sont là. Hervé Novelli a été membre dans les années soixante du mouvement ultra-nationaliste et adepte de la barre de fer Occident, fondé en 1964 et dissous quatre ans plus tard en conseil des ministres en vertu de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées. A moins de renier ce passé-là, Hervé Novelli pourrait avoir du mal à contester la véracité des faits allégués.
En voici au moins une preuve: le 3 décembre 1973, le «journal d’action nationaliste» Faire Front!, alors empêtré dans une guerre interne entre pro et anti-Le Pen, publiait un courrier d’Hervé Novelli, qui se présentait lui-même comme un «ancien d’Occident». Suivait la mention «Carte du Front national n° 2524». Dans ce document, Hervé Novelli, qui a alors 24 ans, raille les «gauchardises dont nos rues sont pleines», traite Le Pen de «lâche» et dit, dans un post-scriptum, tout le bien qu’il pense de François Brigneau et Alain Robert, «les vrais, les bons».
Le premier est un célèbre journaliste et écrivain d’extrême droite, ancien de la Milice, membre fondateur du Front national et adepte des dérapages antisémites. François Brigneau a notamment été condamné le 18 mai 1989 par la dix-septième chambre du tribunal correctionnel de Paris pour «provocation à la haine raciale». Un an plus tôt, dans les colonnes du journal National-Hebdo, il avait traité les journalistes Philippe Alexandre de «marchand de bretelles à RTL, juif assimilé de tendance centriste» et Anne Sinclair de «marchande de soutiens-gorge à TF1 juive (moins assimilée)».
Le second, Alain Robert, fut le fondateur en 1970 du mouvement ultra-nationaliste Ordre nouveau, puis futur conseiller technique en 1986 au cabinet du ministre délégué à la police, Robert Pandraud.
Comme un certain nombre d’anciens militants d’extrême droite, à commencer par l’ancien ministre Alain Madelin qu’il a fréquenté dans les rangs d’Occident, Hervé Novelli s’est petit à petit reconverti politiquement au sein de diverses formations: l’UDF, le RPR, le Parti républicain et l’UMP aujourd’hui.
Les antécédents extrémistes de M. Novelli ne se conjugueraient dès lors qu’au passé composé si l’actuel secrétaire d’Etat chargé du commerce n’avait pas rendu un vibrant hommage en 2006 à son «père spirituel», un certain Claude Harmel, ancien responsable du Rassemblement national populaire (RNP), parti pro-nazi sous l’Occupation. Mediapart avait consacré à cet épisode une enquête publiée il y a un an et dont les informations ont été largement reprises par le reportage de France 3 aujourd’hui incriminé.
Il y a un an, notre enquête sur le passé pas si passé de M. Novelli n’avait pas suscité ses foudres judiciaires. France 3 Centre, qui a diffusé son reportage en pleines primaires UMP pour les élections régionales, n’a pas eu cette chance-là.
Un pro-nazi pour «père spirituel»
Un pro-nazi, «père spirituel» d’un actuel membre du gouvernement français? Là encore, des documents peuvent attester les faits avancés. L’affaire remonte au 12 décembre 2006, six mois avant que M. Novelli ne soit appelé par Nicolas Sarkozy. Ce jour-là, l’Association pour la liberté économique et le progrès social (Aleps), un groupe de réflexion ultra-libéral fondé en 1966 par Claude Harmel, célébrait son quarantième anniversaire, à Neuilly, dans les bureaux du Groupe des industries métallurgiques de la région parisienne (GIM), une des fédérations patronales adhérentes à l’UIMM.
Plusieurs hommes politiques sont présents dans la salle: le député UMP Jean-Michel Fourgous, Alain Madelin et Hervé Novelli. Ces deux derniers sont appelés à venir témoigner sur les «temps forts» de l’Aleps, comme en témoigne le document ci-dessous:
Dans le compte rendu de la soirée rédigé par l’Aleps, que Mediapart s’est procuré, il est indiqué qu’Alain Madelin et Hervé Novelli ont considéré dans leurs interventions Claude Harmel, co-fondateur de l’association en 1966, «comme leur père spirituel».
Cet hommage serait parfaitement anodin s’il n’avait été adressé à Claude Harmel, de son vrai nom Guy Lemonnier. Celui-ci fut l’un des plus hauts responsables du Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat, un parti pro-nazi qui a participé en 1944 au gouvernement Laval pendant l’Occupation.
Claude Harmel a été condamné le 20 mai 1947 par la Cour de justice de la Seine à quatre ans de prison et à la dégradation nationale à vie pour ses activités collaborationnistes, avant d’être libéré en conditionnelle la même année et de profiter, en 1951, d’une grâce. Il est aujourd’hui âgé de 92 ans et, sollicité à de nombreuses reprises par l’intermédiaire de l’Aleps lors de notre enquête, il n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien
«La pensée rationaliste, triturée par des cervelles talmudiques»…
Celui qu’Hervé Novelli considère en 2006 comme son «père spirituel» est connu par tous les historiens comme une sorte de nazi français qui a un jour défendu l’idée de «travailler à l’épuration de la race». Mediapart a retrouvé le compte-rendu d’une intervention publique de Claude Harmel devant les Jeunesses nationales populaires, à Saint-Ouen, en 1943. Lors de sa prestation, retranscrite dans l’ouvrage La Nation et le Patriotisme, il a notamment défendu les principes d’une «politique raciste», qu’il déclarait «espérer».Dans une veine parfaitement antisémite, il a aussi déclaré: «La pensée rationaliste, triturée par des cervelles talmudiques, retournait, en notre démocratie pourrissante, au fétichisme des primitifs.» Sa conclusion fut sans sans équivoque : «Le national-socialisme est (…) sûr de vaincre.»
Au sortir de la guerre, Guy Lemonnier change d’identité et opte pour l’activisme à la droite de la droite. Spécialiste reconnu du syndicalisme, des mouvements anarchiques et militant anti-communiste forcené, il dirige notamment la revue Est Ouest où collabore un certain Alain Burgonde, plus connu sous le nom de Madelin.(Récemment décoré de la Légion d’Honneur par Sarkozy… Note du Webmestre)En 1966, il crée l’Aleps, un think tank avant l’heure, soutenu par le patronat, et, en particulier, le Groupement des industries métallurgiques. C’est en 1969, trois ans après la création de l’Aleps, que le jeune Hervé Novelli – il a alors 20 ans et deux enfants – rejoint le cercle des proches de Claude Harmel.Le futur membre du gouvernement Fillon se voit rapidement confier les permanences de la bibliothèque de l’Institut d’histoire sociale (IHS), fondé en 1935 par l’essayiste Boris Souvarine et dont Harmel fut un des dirigeants. Au début des années 1980, Hervé Novelli prend du grade et anime au sein de l’IHS une commission consacrée aux nationalisations, comme en témoigne ce document interne:
Financé en partie par les fédérations patronales de la métallurgie, au sein desquelles Hervé Novelli a été chargé de mission, l’IHS développe à marche forcée son champ d’activité en 1971 sous l’impulsion de ses responsables – dont Claude Harmel – qui créent une sorte de filiale très lucrative: l’Institut supérieur du travail (IST), un organisme de formation financé par le 1% patronal, comme le rappelle Frédéric Charpier dans son ouvrage Génération Occident (Seuil, 2005).
La blanchisseuse des néo-fascistes
Avec d’anciens compagnons de route sous Vichy (comme Georges Lefranc) et certains patrons de l’industrie métallurgique, Claude Harmel y multiplie les interventions auprès des cadres de grandes entreprises, qui n’hésitent pas à payer rubis sur l’ongle pour être informés des pratiques du syndicalisme en France. Le «gauchisme», à l’époque, effraie.
Ainsi, des stages particuliers dédiés aux «relations avec les syndicats» sont organisés. Les dirigeants des principales entreprises françaises (Peugeot, Air France, Renault, Usinor…) défilent à l’IST, qui gagne beaucoup d’argent. Dans son ouvrage Enquête sur la droite extrême (Le Monde éditions, 1992), le journaliste René Monzat écrira à propos de l’IHS: «Le passage par cet institut blanchit de jeunes néo-fascistes de leur passé.»Depuis maintenant vingt ans, l’IHS et l’IST n’ont plus de liens formels et défendent aujourd’hui l’image d’organismes beaucoup plus respectables. «Je suis un opposant à tous les extrêmes. Ce à quoi vous faites référence, ce sont de vieilles histoires», affirme à Mediapart Bernard Vivier, le directeur de l’IST. «Nous sommes un centre de recherches et une bibliothèque para-universitaire ouverte à tous. Le reste appartient à un passé très ancien», abonde Pierre Rigoulot, directeur depuis deux ans de l’Institut d’histoire sociale (IHS).
La « normalisation » de l’IHS a notamment été rendue possible il y a une quinzaine d’années grâce à l’interventionnisme politique du Conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua. En 1992, la collectivité commence en effet par acquérir l’immense fonds bibliothécaire de l’IHS, puis accepte de loger gracieusement l’institut dans des locaux à Nanterre, au sein de l’immeuble Le Quartz. Via l’Association des Amis de l’IHS, elle finance aussi à hauteur de 100.000 euros par an l’organisme.
Et, depuis 2002, le Conseil général met à disposition de l’IHS du matériel et du personnel. Des aides accordées par Charles Pasqua et pérennisées par ses héritiers à la tête du département le plus puissant de France: Nicolas Sarkozy, président du conseil général de 2004 à 2007, puis Patrick Devedjian, actuel ministre en charge de la relance et ancien membre d’Occident. Lui aussi.
En février 2005, dans un entretien au Monde, Hervé Novelli déclarait au sujet de son passage à Occident: «Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours [...] Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l’extrême gauche et de la diabolisation de l’extrême droite.»
Fabrice Arfi pour Mediapart"
Et un petit dernier du "Monde" ( 29.11.2011)
"Claude Harmel, figure de l'anticommunisme, fondateur de l'Institut supérieur du travail
Claude Harmel, de son vrai nom Guy Lemonnier, est mort le dans la nuit du 14 au 15 novembre. Dans sa jeunesse, dans les années 1930, il fut un militant de la SFIO. Mais la guerre changea ses options politiques. Il milita dans les rangs du Rassemblement national populaire (RNP), le parti collaborationniste de Marcel Déat, dont il fut secrétaire général adjoint.
A la Libération, en 1947, Harmel est condamné à quatre ans de prison et à la dégradation nationale à vie. La même année, il bénéficiera d'une libération conditionnelle puis d'une grâce amnistiante. Après cela, il rentre en contact avec Georges Albertini, une éminence grise de l'anticommunisme, lui aussi ancien du RNP. Il participe alors au Bulletin d'études et d'informations politiques internationales qui deviendra par la suite le bulletin Est et Ouest. Cette revue est spécialisée dans la lutte anticommuniste et, selon Frédéric Charpier dans son livre très documenté, Génération Occident (seuil 2005), ne rechigne pas à fournir la CIA en notes d'études sur les mouvements communistes.
Dans la nébuleuse des structures anticommunistes proches des réseaux Albertini, Harmel prendra aussi des responsabilités à l'Institut d'histoire sociale, dont il deviendra le secrétaire général en 1976 et à l'Institut supérieur du travail, proche du grand patronat, qu'il fondera et présidera. C'est par le truchement de ces structures que Claude Harmel prendra sous son aile d'anciens militants d'extrême droite, comme Alain Madelin ou Hervé Novelli, qui se convertiront au libéralisme économique et à la droite parlementaire.
Abel Mestre - Le Monde"
Voilà donc quelques informations sur les 4 invités du journaliste Yves Calvi, qui, puisqu'il est journaliste ne peut les ignorer, tout simplement parce qu'il les a forcément recoupées, puisqu'il est journaliste.
Au fait ! A la place d'Yves Calvi auriez-vous invité ces quatre types pour deviser sur "l'inversion de la courbe de l'emploi" ?
Colonel Spontini