C'est la critique de "Vaincre ou mourir" qui démolit le film qui n'en méritait pas tant. Murielle Joudet tombe sur l'équipe telle une chouanne embusquée prête à tailler en pièce un peloton républicain. Mais comme le film n'est pas un chef d'œuvre, elle mêle à ses considérations techniques des opinions qui ne respirent pas de sympathie pour les vendéens. Dans son journal, deux élus LFI, ont publié une tribune pour descendre aussi l'œuvre, mais, cette fois, avec des arguments bien plus idéologiques. comme il est interdit de reproduire un article du "Monde" sans autorisation, le Colonel se contentera de ce qui suit:
les deux larrons donnent comme explication des violences commises, qu'il y n'y avait pas de pouvoirs bien établis des deux côtés pour pour la réguler. Voilà la cause fondamentales des atrocités. D'ailleurs il y en a eu autant à droite qu'à gauche pour Alexis Corbière et Mathias Tavel. Après cela, on est qualifié pour reprocher au film ses approximations historiques.
C'est curieux comme la Révolution et surtout ses épisodes maudits déclenchent encore aujourd'hui des passions féroces qui si elles n'étaient pas "régulées par des pouvoirs bien établis" feraient, à coup sûr, couler le sang à nouveau.
"Télérama" s'y est mis aussi, conseillant à ses lecteurs de "fuir au galop" un spectacle destiné à "détruire les acquis de la Révolution française", rien de moins !
Le problème, pour eux, c'est que le public ne les lit pas et, pire, il va voir le film ! Au cinéma parisien "Le Bretagne", la salle est pleine à chaque séance. Pourtant, sur sa façade, on ne peut voir aucune affiche.
À la fin de la séance où se trouvait le Colonel, les spectateurs ont applaudi.