La maison des mensonges

Comme souvent dans les romans policiers il y a beaucoup plus qu’une intrigue. Mais elle est bien tournée et excitante, cela rajoute du plaisir à la lecture. Qui a bien pu régler son compte à Stuart Bloom et pour quelle raison ? Siobhan Clarke se retouve à faire équipe avec Graham Sutherland, George Gamble, Tess Leighton et bien d’autres parmi lesquel John Rebus, son prédécesseur en quelque sorte. Celui-ci, héros des précédents opus de Ian Rankin, est en retraite mais ne décroche pas. Il faut dire qu’il est impliqué dans l’affaire puisqu’il était en service en 2006. Ici l’action se déroule en 2018, c’est à dire aujourd’hui, en Écosse dont la police s’appelle désormais Police Scotland ! On y voit comment ce n’est pas simple, quand on est flic, de maîtriser ses rapports avec les médias et avec la pègre. Certains basculent du mauvait côté, comme Steel et Edward. Ces deux lascars ont même réussi à se faire engager dans le service Anticorruption ! Siobhan en sait quelque chose !

Mais qu’en est-il de Rebus ?