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Colonel Spontini

Pourquoi le pouvoir dirait-il la vérité ?

Notre littérature est tellement riche !

Publié le 22 Décembre 2015 par Colonel Spontini

Nos maisons d'éditions pullulent de propositions alléchantes grâce à la richesse de leurs catalogues, profitons-en pour les offrir en cette période de Noël.

Chez Grasset, un chef d'oeuvre parmi tant d'autre attend que nos yeux viennent s'y ravir:

"Ce que nous avons eu de meilleur" de Jean-Paul Enthoven qui se présente ainsi:

Peut-on, comme Josué, arrêter la course du soleil ? Les morts sont-ils encore jaloux ? Pourquoi Marlon Brando écrivait-il des cartes postales qu’il n’envoyait à personne ? En quelle circonstance un débauché peut-il s’abandonner au fanatisme religieux ? Pourquoi certains humains pensent-il que leur vie doit intéresser les autres ? Quels rapports y a-t-il entre Churchill, Alain Delon et un jeune berbère qui voudrait apprendre à nager ? Qui a inventé le monothéisme amoureux ? La vacuité de la vanité peut-elle disparaitre dans la fébrilité sexuelle ? Et à quel instant, au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ? Telles sont, entre beaucoup d’autres, quelques unes des questions que se posent les héros de ce roman dont l’intrigue éclatée va et vient autour d’un lieu unique : le Palais de la Zahia (ce mot, en arabe, désigne la joie), situé quelque part, au sud, près d’un désert… Dans ce Palais – splendide, nécrosé, envahi par la végétation et les souvenirs – quelques amis, plutôt bien traités par l’existence (coup de bol ), ont pris l’habitude de se retrouver dans une ambiance rieuse. Il y a là, parmi des créatures sexuellement très diversifiées, deux amis : un narrateur (très influencé par les livres de Stendhal, les films de Maurice Ronet et son reflet dans le miroir de sa salle de bain) et un certain Lewis, riche, célèbre, philosophe et épris de son propre reflet dans le miroir de sa salle de bain ainsi que d’ Ariane, son épouse rêveuse. Est-il nécessaire d’en dire davantage ? (non on aurait pu arrêter avant) Ce roman – rythmé par une série d’interrogatoires confiés à un enquêteur énigmatique secondé par une créature d'origine incertaine – revisite ainsi, dans un grand désordre de sensations et de péripéties: 1/ l’histoire d’une amitié qui a surmonté la suffisance de ses acteurs 2/ La mémoire d’un Palais trop fréquenté par ses propres fantômes 3/ La chronique d’une passion clandestine avec une jeune veuve qui n’a pas froid aux yeux 4/ La complaisance envers la veulerie 5/ la lutte des uns et des autres contre le temps et ses alliés (haine, tempêtes de sable, solitude, vanité, peur, envie…) Bien entendu, il s’agit d’un roman. Et il va de soi que toute ressemblance avec des personnes existantes, etc, etc…

Ce texte est de l'auteur lui-même... cependant... quelques ajouts s'y sont glissés à son insu.

Saurez-vous les découvrir ?

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